Repenser nos institutions au prisme des non-humains

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C’est un projet qui émerge dans plusieurs pays depuis des décennies : élargir les acteurs de la démocratie aux générations futures et aux non-humains (les êtres vivants, les milieux naturels). Ce projet soulève des enjeux juridiques et politiques dont le politiste Loïc Blondiaux donne un aperçu. Une des questions est notamment de savoir qui peut représenter ces nouveaux acteurs et donc parler au nom de ceux qui ne peuvent s’exprimer eux-mêmes. Des initiatives ouvrent des pistes, notamment à travers la création de conseils mêlant scientifiques et citoyens, ou de parlements inspirés de nos institutions. C’est une révolution culturelle pour les civilisations qui s’évertuent depuis des siècles à séparer les humains de la nature. Du point de vue de la démocratie participative, c’est une possibilité d’associer les citoyens à la gouvernance des milieux naturels dont leur existence dépend. C’est une source d’espérance précieuse en ce contexte de dégradation de nos démocraties.

Date : 27 juin 2025

Par : Loïc Blondiaux

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